Le point sur la construction d’un terrain multisport : coût, normes…

Football, basketball, tennis, volley, badminton, hockey… Les terrains multisports, aussi appelés « city stades », permettent de pratiquer plusieurs sports dans un même espace. Le point sur la construction de ces équipements.

La structure d’un terrain multisport

Un terrain multisport peut avoir des dimensions qui varient selon le modèle. La dimension la plus répandue est 12 x 24 m. La structure est composée :

• de deux frontons en largeur, équipés de buts multisports ;
• de palissades intégrées en longueur ;
• d’un sol avec des tracés de lignes de jeux.

Les matériaux employés sont variables :

• aluminium ou acier pour les poteaux ;
• bois, acier ou plastique pour les cadres ;
• tissu en polyester pour couvrir le terrain selon les techniques de l’architecture textile ;
• gazon synthétique en polypropylène, béton, revêtement en résine ou en synthétique pour le sol ;
• silentblocs en caoutchouc pour limiter les nuisances sonores.

Les normes applicables à un terrain multisport

Comme la construction d’un court de tennis, la construction d’un terrain multisport doit respecter certaines normes. La plus importante est la norme NF-EN 15 312 « équipements sportifs en accès libre ». Cette norme concerne notamment :

• la résistance des structures ;
• la limitation des éléments trop saillants, des coincements, des points d’écrasement et de cisaillement ;
• la non-incitation à la grimpe au-delà d’un mètre de hauteur afin d’éviter les risques de chutes ;
• l’information des utilisateurs (coordonnées de l’administrateur pour la maintenance).

Un city stade doit également respecter le décret n°96-495 du 4 juin 1996, qui concerne la sécurité des cages de buts. Il prévoit certaines mesures en rapport avec la stabilité et la solidité des buts et paniers de basket, les systèmes de fixation, l’entretien suivi, etc.

Terrain multisport : combien ça coûte ?

Les prix d’un terrain multisport varient selon les dimensions et les options choisies. Un modèle de 12 x 24 m peut coûter entre 20 000 et 40 000 €.

Quelques mots sur l'auteur

Je m’appelle Alain, passionné par le monde de la construction et du bricolage depuis mon plus jeune âge. Ayant grandi dans une famille où l’on privilégiait le fait-maison, j’ai rapidement développé une affection particulière pour les projets manuels et la satisfaction qu’ils procurent.​